Le Cercle Généalogique et Historique du Nivernais-Morvan

Le Cercle Généalogique et Historique du Nivernais-Morvan a été fondé le 4 janvier 1980. C’est une association à but non lucratif (voir Statuts) qui a pour objectifs principaux :

L’étude de la généalogie et de ses liens avec l’histoire, l’héraldique et les autres sciences connexes.
De favoriser les contacts et échanges mutuels d’informations et de documents entre personnes ayant un intérêt quant à la généalogie, l’héraldique et l’histoire du Nivernais-Morvan.
D’entreprendre en commun des travaux et des études d’intérêt généalogique, héraldique et historique.
De participer à toute action entreprise pour développer, coordonner, vulgariser la généalogie dans le cadre du Nivernais-Morvan.

L’association ne compte que des bénévoles. Adhérer à l’association, c’est lui donner les moyens d’assurer son développement en offrant plus de services à ses membres et en lui permettant de s’engager dans des projets d’envergure afin de favoriser les rencontres, les échanges autour d’une passion commune sur la généalogie et l’histoire des familles.

Le CGHNM n’est pas subventionné. Les recettes sont composées des adhésions, des dons, des ventes de produits réalisés au sein du cercle. Le CGHNM publie 3 bulletins BLANC CASSIS de 70 pages par an. En complément à ce site, une lettre mensuelle et un groupe Facebook viennent compléter la panoplie. Le CGHNM possède également un local situé 24 rue de Vertpré à Nevers.

Que vous soyez adhérent ou non, vous pouvez nous suivre et échanger sur des sujets généalogiques ou historiques sur notre page Facebook.

Généalogie et histoire

Le CGHNM est, comme son nom l’indique, un cercle généalogique et historique. Cette insistance sur l’histoire nous rappelle s’il en était besoin que la généalogie s’inscrit non seulement dans le temps mais dans l’espace. Les premiers âges de la généalogie sont maintenant bien loin. Les fiches manuelles cartonnées ont disparu grâce aux apports de l’informatique. Le CGHNM s’est adapté progressivement à ces changements technologiques et n’a plus grand chose à voir avec ce qu’il était dans les années 1980, 1990 ou 2000.

Mais quelle est la finalité de la recherche généalogique ? La recherche d’un pedigree ? Une réponse à une curiosité naturellement tournée vers sa famille ? Un travail d’ermite qui disparaîtra avec ce dernier ? La culture généalogique a changé, la pratique également. L’objectif n’est plus de collectionner uniquement des listes d’individus et de remplir des arbres généalogiques. Aujourd’hui l’accent est mis sur le partage, la transmission, l’histoire des familles. Mais ne s’improvise pas historien qui veut ! C’est là où les associations de généalogie peuvent avoir une valeur ajoutée en initiant des ateliers d’écriture, en mettant en place des filières pour l’édition d’une histoire qui est propre à chacun. Un legs culturel en quelque sorte !

Le Nivernais-Morvan

« Du Nivernois,

Le Nivernois, situé entre la Loire et la Bourgogne, n’est pas fort étendu. Sa capitale est Nevers, sur la Loire. Ce pays fit partie du Royaume de France après l’établissement de Clovis, puis il passa à la Maison de Courtenay, à la Bourgogne, aux Ducs de Mantoue. Ce fut d’Anne et de Louise, princesses de cette Maison, que le cardinal de Mazarin acheta le duché de Nevers en 1659. Il en disposa en faveur du marquis de Mancini qu’il fit reconnaître en 1665 duc de Nevers mais sur le pied des autres duchés-pairies. Les descendants de ce prince le possèdent encore aujourd’hui. »
Source : Cosmographie élémentaire par Edme Mentelle, Paris 1785

« Avant de parler de l’origine du comté et des comtes de Nevers, il est bon de dire quelques mots du sol natal. Ce pays s’appelle maintenant (1523) Nivernensis patria, la patrie Nivernaise, et son évêché est fort important. La ville qui s’appelle aujourd’hui Nivernia, portait autrefois le nom de Noviodunum. Ce n’est point le Noviodunum, près de Reims, dont parle César et dont l’évêque actuel jouit de la dignité de compte-pair de France, mais c’est ce Noviodunum placé sur les rives de la Loire et d’où César se transporta à Avaricum. Plusieurs soldats Éduens, ne pouvant se maintenir dans Noviodunum, mirent le feu à la ville. »

Source : Chronique et histoire des évêques et comtes de Nevers (vers 1523)

Ces deux mentions anciennes sur le Nivernais suffisent à repérer géographiquement la province, une position centrale entre les pays du Val-de-Loire et la Bourgogne, ainsi que la richesse et l’antiquité de son histoire. Le Morvan quant à lui fait plus référence à une dénomination géographique à cheval sur plusieurs départements. Les spécificités du lieu et le caractère bien trempé de ses habitants ont été à l’origine de la mention du Morvan accolée à celle du Nivernais.